Esclave fraternel | Ketokai [Terminé]

Physique & Caractère

Cheveux : Blanc/Argenté - Long
Yeux : Ambre
Visage : Grand et un peu anguleux.
Carrure : Plutôt étroite
Taille : 175 cm
Corpulence : 67Kg
Carnation : Caucasien

Qualités
Protecteur – Familial – Bienveillant – Attentif – Voyageur – Sang-froid – Combatif – Débrouillard – Dévoué – Endurant

Défauts
Possessif – Méfiant – Secret – Distant – Sans scrupule - Insensibilité à la douleur – Tendance fataliste – Égoïste – Maladroit - Renfermé

Protecteur, Familial | Possessif, Égoïste, Sans scrupule
Ma petite-sœur est tout pour moi, c’est pour cela que je la protégerais au prix de ma vie. Peu importe ce qu’il me faut faire, j’ai donné ma parole à Père, je prendrais soin d’elle. Qu’il me faille voler, escroquer, ou même tuer, peu m’importe, car la seule chose qui vaille, c’est sa survie.

Débrouillard, Bienveillant, Dévoué | Tendance fataliste
Malheureusement, ma sœur est malade. Je ne me voile pas la face, sa maladie est incurable, de ce que j'en sais, je ne pourrais que repousser l’inévitable et cela me fend le cœur. Alors, jusqu’à l’avènement de ce jour fatidique, je profite d’elle et comble au mieux ses désirs. De toute façon, mes jours sont tout autant comptés que les siens.

Combatif, Endurant, Voyageur, Sang-froid | Insensibilité à la douleur, Méfiant
Malgré sa maladie, nous ne pouvons nous arrêter de voyager. Pour cause, n’importe qui pourrait décidé d’essayer de profiter de nous. Chaque personne que nous croisons peut être un potentiel ennemi. Heureusement, mes années de servitude ont endurcie mon corps. Habitué à marcher, j’arrive à me satisfaire de peu, tout en tentant sur la durée. N'ayant jamais eu accès au nécessaire afin de procéder à une transformation comme me le racontait ma mère, j'apprends à manier l'épée sur le tas. À présent, ce n'est pas la volonté qui manque, mais l'expérience.

Attentif | Secret, Distant, Maladroit, Renfermé
Ma plus grande peine est que ma propre sœur ignore que je suis son frère. Je ne demande qu'à lui dire, mais Père m’en a défendu. Donc, en dépit de notre lien de sang, je garde une certaine distance avec elle. D’ailleurs, elle ne connaît aucune des motivations qui m’ont poussé à la « kidnapper ». De toute façon, je ne sauras pas comment m’y prendre pour lui annoncer. Alors je me contente de l'écouter, silencieusement.

Histoire

Mon histoire commence bien avant ma naissance.

Ma mère était une Kitsune avec l’envie de voyager. Elle eut malheureusement la malchance d’être capturé par des hommes de Valundra, en quête d’esclave. Elle fut rapidement assigné sur je ne sais plus quelle île, n’ayant jamais vraiment prit la peine de retenir le nom.

Sa nouvelle vie aurait pu être « tranquille », mais il fallut qu’on abuse d’elle. Je suis le fruit de cette union. Afin de protéger mon père, ma mère affirma être tombée enceinte avant que l’on n'en fasse une esclave. Même si je paraissais un peu faible à la naissance, les valundrien s’en fichèrent bien : Si je survivais, je serais un esclave supplémentaire, autrement, tant pis.

Je m’avéra moins faible qu’il ne le pensait et dès que je fus un peu capable, on me mit immédiatement au travail. Manquant malheureusement d’expérience, je fus de nombreuse fois battu pour telle ou telle maladresse. Ce qui contribua à m’endurcir et, au final, je devins un obéissant « animal de compagnie ». En dépit de toute les insultes que je pouvais recevoir, toute plus dégradante les unes que les autres, je continuais d’être le bon esclave.

Rapidement, je perdis ma mère de vue. Est-elle encore en vie ? Est-elle morte ? Je n’en sais rien et, bizarrement, ça ne m’affecte pas énormément. Je ressens juste un certain vide en pensant à elle, car, à l’instar de mon père, je n’ai jamais eu le temps de la connaître. Je connais les bases concernant mon héritage Kitsune, mais c’est tout.

Le temps passa. Parfois, je changeais de famille, de maître, n’étant rien de plus qu’un bien pour eux. Quelque part, je me satisfaisais de ça. Au moins, je pouvais vivre. Mais un jour, le changement ne fut pas comme les autres. On me déclara esclave attitré d’une jeune fille. J’avais apparemment été conseillé au père de cette dernière avec pour raison, la qualité de mes services.

Je n’avais pas mon mot à dire, mais… Pourquoi pas ? Un nouveau maître de plus ou de moins, cela ne changerait pas grande-chose à mon existence. Curieusement, la jeune fille en question avait des traits familiers. Les cheveux blancs, le regard ambre. Peut-être avais-je été mis à son service pour cette raison également, ces petites similitudes ? Peu importe au final.

Mon quotidien ne fut que peu changé. Même si ma nouvelle maîtresse pouvait se montrer capricieuse, c’était toujours moins pire que tout les maîtres que j’avais pu avoir jusqu’alors. Vint alors le temps du rituel de passage à l’âge de la jeune fille. Elle venait d’avoir onze ans et, en accord avec les traditions, je l’avais accompagnée jusqu’à la sortie du village. Elle devait survivre par elle-même à présent. En attendant son retour, je fus au service des autres membres de sa famille.

Cela devait faire bientôt deux semaines que le rituel de passage avait commencé pour ma maîtresse. Sa famille reçu une visite spéciale, apparemment un ami proche du chef de famille. Étrangement, je fus appelé sur demande de cet ami. Nous nous sommes alors retrouver en tête-à-tête, à l’abri des oreilles indiscrètes.

« Quel est ton nom ?
- On m’appelle Chien, ou Chien Blanc.
- Ton vrai nom…
- Ma mère m’a nommé Ketokai.
- Bien… Ketokai… J’aurais quelque chose à te demander.
- Tous ce que vous voulez.
- Ta maîtresse est actuellement en plein rite de passage à l’âge adulte… Tu vas la retrouver et quitter Valundra avec elle.
- Mais c’est contraire aux traditions. Je…
- C’est un ordre…
- Bien messire. »

Tournant les talons, je m’apprêtais à prendre congé lorsqu’il me lança une dernière phrase avant de partir.

« Prends bien soin de ta sœur. Vous êtes notre fierté, à votre mère et moi. »

De toute mon existence, rien ne m’avait autant frappé que cette phrase. Ma sœur ? Notre mère ? Ce qui voudrait dire que…

« Mais silence… »

Avant que je puisse faire quoi que ce soit, l’homme était déjà loin. Toute ma vie prit alors un sens. Rien ne devait plus compter pour moi que la survive de ma… De ma sœur… C’était dur à encaisser, mais, je devais répondre à Sa volonté.

Le soir même, lorsque l’obscurité joua en ma faveur, je vola l’épée du chef de maison et, discrètement, quitta le village en direction des terres inhospitalières où avait été envoyée la jeune fille. Peu importe les traditions désormais, seul la famille prévaut, seule ma sœur prévaut.